Manager, salarié.e : Comment oser parler de mon mal-être au travail sans crainte d’être jugé(e) ?

Ce qui se joue si je parle.

Même si la santé mentale est la grande cause 2025, il est courant qu’en entreprise, la peur de parler de son mal-être soit présente.

Comment parler à un manager avec qui on a déjà du mal à parler ?

Comment parler à mon N+2 de mes différents avec mon chef sans que mon chef se vexe ?

Comment parler de ma surcharge de travail alors que je ne suis pas seul.e dans ce cas-là ?

 

Toutes ces questions, elles sont totalement légitimes. Votre réponse est systématiquement pour des raisons simples :

  • Peur de perdre son emploi
  • Peur de créer un conflit
  • Peur de ne pas avoir d’écho à sa souffrance

 

Les conséquences dans votre schéma sont toujours désastreuses. Pourtant dans la réalité elles sont tout autres.

Bien sûr qu’il existe des managers ou des dirigeants qui n’ont aucun sentiment, aucune empathie et dont la seule préoccupation est leur rentabilité.  Sauf qu’ils sont extrêmement minoritaires.

Pour la plupart des managers ou des dirigeants, ils n’ont aucune volonté de vous rendre malheureux.

Mais, comme le dit Bernard Weber : « Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins neuf possibilités de ne pas se comprendre. »

Trouver le bon canal de communication.

Vous ne parlez pas le même langage. Et c’est d’ailleurs souvent la raison des désaccords ou des mésententes.

Vous êtes branché sur le canal 3 de votre talkiewalkie et votre manager sur le canal 5.

Vous discutez des mêmes sujets mais vous ne vous comprenez pas.

Lorsque vous voulez entamer une conversation avec quelqu’un sur un sujet sensible, il peut être mal vécu d’employer le « tu » qui tue.

« Tu me donnes trop de travail »

« Tu ne laisses pas assez de temps »

« Tu ne m’écoutes pas quand je te dis que je … »

Le « tu » tue car il est accusateur et votre interlocuteur va se sentir agresser. Sa réaction primaire sera de se défendre. La conversation devient donc un conflit et chacun reste avec sa frustration.

La technique pour permettre une conversation qui soit fluide et dans l’échange est de parler au « je ».

 

« Je n’y arriverais pas car je me sens submergé.e »

« J’ai trop de travail, je n’arriverai pas à tout faire »

« Je n’ai pas assez de temps pour tout faire »

La méthode DESC.

C’est une méthode en 4 points =>

  1. Décrire: faites une description de la situation de manière objective
  2. Exprimer: parler de vous, de votre ressenti, exprimer vos sentiments par rapport à cette situation
  3. Spécifier: proposer une solution ou demander d’élaborer une solution ensemble
  4. Conclure: reprendre l’engagement de chacun 

 

Dans la majorité des cas, vous vous sentirez mieux et aurez une écoute à votre problème. Sans jugement.

Garder un mal-être ou une situation qui vous pèse peut entraîner des conséquences négatives sur votre santé mentale et votre santé physique. A une échelle plus grande, tout le monde est perdant car si vous êtes mal, l’entreprise perd en performance.

 

Cette technique a fait ses preuves. Je vous invite à l’essayer et si vous le souhaitez, écrivez-moi pour qu’on échange ensemble.

Cette méthode peut être mise en place en entreprise. Si vous le souhaitez, je peux vous accompagner à titre individuel, mais aussi collectif au sein de votre entreprise. Contactez moi pour en parler, je serais ravie de pouvoir vous aider à vous sentir mieux.

 

 

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